4 mars 2010

Commentaire sur la discussion à propos du mentorat 2.0

Je reviens du @Focus20 de ce soir et je dois dire que même après le crowdsourcing, dans l'auto, j'ai continué à cogiter sur le Mentorat 2.0.

Bon, pour ceux qui tombent sur la page sans le savoir et/ou qui n'ont pas assisté à la présentation de @KimAuclair, le « Mentorat 2.0 » selon la définition (ou je devrais peut-être dire la « formule ») proposée par Kim, c'est de prendre un jeune entrepreneur du Web et de le jumeler avec un entrepreneur expérimenté (plus âgé) qui est un peu trop dépassé par la vitesse et les "savoirs-être" du Web. Le but est que mutuellement les deux apprennent l'un de l'autre. Pour le jeune, il apprend le savoir-être de l'entrepreneuriat et pour l'entrepreneur plus âgé il apprend le savoir-être du Web. Un principe simple de Gagnant-Gagnant.

La question qui m'a marqué était la suivante : qu'est-ce qu’on pourrait avoir comme cadre pour un tel principe? Ma réponse instinctive serait de mettre en place un type d’organisme qui servirait à faire rencontrer les deux entrepreneurs à l’aide d’un système Web et non-Web (vu le désir de la personne expérimentée qui est dépassée par le Web.) Il faudrait leur donner des lignes de conduite, des « guides lines», mais pas de code formel ou contractuel.

Il ne faut pas oublier le but du client d'un tel programme qui est de rendre la vie plus facile aux clients(le jeune et le vieux) et qu’ils en tirent un bénéfice. Ils veulent s'entraider et s'améliorer, se développer et se perfectionner mutuellement dans le champ d'expertise de l'autre. Ils ne veulent pas nécessairement s'embarquer pour toujours dans un système lourd avec des règlements et des restrictions. Faire un contrat ou donner des obligations ne me semble pas servir le but.

Selon moi, ce qu’il faudrait serait plus une entente informelle de collaboration ou des lignes de conduite plus ou moins large. Si l'un ou l'autre n'aime plus l'interaction et l’échange commun, il ne rencontre simplement plus l’autre et signale son intention de ne plus continuer la relation à la deuxième moitié de sa dyade et s'en cherche un autre et c'est tout. Il ne faut pas oublier une chose, si les entrepreneurs n'aiment pas une condition, ils vont simplement arrêter de la suivre de toute façon et s'entendre autrement. Dans notre cas, le client n'est pas un étudiant du primaire qu'il faut prendre par la main, mais un entrepreneur.

C’était ma réflexion d’autoroute...

Raphael